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L’escalade dans l’histoire

L’escalade pure est centenaire et n’a pas attendu les alpinistes pour que s’écrivent ses premières lettres.
Il faut remonter à la fin du siècle dernier pour en trouver les racines, que ce soit en bloc ou en falaise.

Partagez cette page Publié le 26 février 2008 | 0 commentaire

En effet, à Fontainebleau, les premiers grimpeurs à s’intéresser aux rochers autrement que pour les peindre ou les tailler le firent en 1897.
Quant à la pratique de la falaise, il faut aller chercher chez nos voisins anglais et allemands de l’est pour trouver les premiers exploits verticaux toujours à la fin du 19eme siècle.
Donc Fontainebleau en France, le Lake District en Angleterre et Dresde en Allemagne de l’est sont les berceaux de l’escalade rocheuse.

L’escalade a cependant longtemps (en fait jusqu’aux années 1970) souffert de la popularité et de la médiatisation de l’alpinisme.
Il y avait davantage de gloire à se hisser sur les plus hauts sommets alpins et himalayens que sur une falaise ou un bloc. Les railleries n’ont d’ailleurs pas manqué ; nombre d’alpinistes se croyant l’égal des dieux qu’ils prétendaient rejoindre sur les hauteurs inaccessibles ; à l’égard notamment des grimpeurs de bloc de Fontainebleau.

Le premier 6eme degré ; la communauté grimpante ne l’a appris qu’à la chute du rideau de fer ; a été gravi avant les années 1920 à Dresde dans un style et avec des protections qui ont de quoi laisser rêveur.
Seul assurage accepté chez les Saxons : des noeuds de cordelettes coincés dans les fissures et interdiction de reconnaître les itinéraires du haut. Ces règles du jeu auront force de loi jusqu’à ce que les grimpeurs européens viennent porter la bonne parole et permettre de réduire un peu la rigueur des règles locales. Toutefois, aujourd’hui encore, les grès de la vallée de l’Elbe sont un des hauts lieux de l’escalade rocheuse justement parce que ces règles ont évité certains excès (taille de prise) que nous connaîtrons en Europe vers la fin du 20eme siècle.
Chez nos voisins d’outre manche, un style va se développer : le style anglais justement, subtil mélange d’engagement et d’escalade dite « propre » c’est à dire en respectant au mieux la configuration du rocher. Ainsi, les pitons et autres spits ne sont posés qu’avec parcimonie.

En France l’escalade est petite soeur de l’alpinisme ; elle ne sert la plupart du temps qu’à se préparer pour aller en montagne. La réalité sportive et spirituelle de l’escalade rocheuse ne sera pressentie que par quelques grimpeurs hors norme et généralement considérés comme marginaux.

L’autrichien Paul Preuss qui , en 1911, réalise seul et sans moyen d’assurage une grande première en rocher.
L’allemand Hans Dulfer qui démontre dès 1913 en solo ses prodigieux talents et invente de multiples techniques d’escalade dont celle qui porte aujourd’hui son nom
L’italien Emilio Comici qui dans les années 30 enrichit l’escalade d’une nouvelle dimension : l’esthétisme.
Le français Pierre Allain, sur les blocs de Bleau qui pose avant les années 40 quelques unes des bases d’un jeu : le bloc, qui perdure encore aujourd’ hui avec le succès que l’on sait. Il inventera les chaussons d’escalade.

L’autrichien Hermann Buhl vers 1950 brisera un mythe en réalisant dans un horaire record une voie Cassin au Piz Badile en Italie.



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